notre cerveau et le bonheur
Cette semaine, j’ai envie de te partager les découvertes sur le cerveau que je trouve géniales car elles nous aident à mieux comprendre notre fonctionnement.
Notre cerveau n’est pas programmé pour le bonheur car depuis la nuit des temps, l’Homme a eu à se protéger, à se défendre des multiples dangers qui menaçaient sa survie.
Nous nous sommes construits avec cette capacité de protection et ces alertes incessantes sur les dangers quotidiens. Alertes indispensables et extrêmement bénéfiques qui ont assuré notre survie !
Notre cerveau, de ce fait, réagit 3 fois plus au négatif et le flot de pensées négatives est toujours plus fort que les pensées positives alors même que nous sommes entourés de beaucoup plus de positif que de négatif mais on y prête moins notre attention.
Le bonheur n’est pas naturel et donc il s’acquiert. Cela demande de convertir notre structure neuronale, c’est à dire de faire vivre à notre cerveau des expériences extraordinaires qu’il va enregistrer et ainsi développer les hormones du bonheur ( la dopamine, l’endorphine, l’ocytocine et la sérotonine).
Être heureux est donc une décision et on peut supporter les baisses d’hormones sans paniquer.
Chacun est responsable de son propre système neurologique et ne peut rien au système neurologique de l’autre aussi il n’est pas responsable du bonheur de l’autre.
En revanche, être heureux multiplie le bonheur de l’autre et c’est le plus beau cadeau que tu peux lui faire !
Nos émotions agréables nous guident vers ce chemin du bonheur si nous y prêtons toute notre attention et que l’on s’en imprègne.
Je te propose un petit exercice pour t’aider à te sentir plus heureuse :
– Qu’est ce qui aujourd’hui, dans ma journée, ma semaine est source d’émotions agréables auquel je pourrais prêter plus d’attention ?
– Sur quelles expériences agréables je peux me concentrer émotionnellement afin d’en ressentir davantage de bienfaits ?
Tu prends 3 mn par jour pour te plonger dans ces émotions.
Flore Judet